Ces derniers jours la neige s’est accumulée dans les cours (et non pas cours, à ne pas confondre) de l’université où les présents signent la blanche surface dès leur entrée dans les lieux.
Imaginez la galère…
Quand on veut faire un plat qu’on « connaît » et que l’on se trouve dans les rayons du super-marché ICA et que tous les noms nous cachent des surprises indéterminées, imaginez la galère!
Par exemple, ce soir je veux faire une spécia-papa, il s’agit d’une sorte de cordon bleu. Ce plat est une spécialité culinaire de mon tit’papa, d’où le nom… Pour cela, j’ai besoin des ingrédients suivants:
- escalope de veaux ( « kalv » en suédois mais impossible à trouver. D’ailleurs je ne trouve pas non plus de lapin! En mangent-ils seulement? je remplace donc le veau par du poulet « kyckling »)
- œufs (ägg)
- chapelure (ströbröd)
- jambon (tunna)
- fromage rappé (riven ost)
- crème fraiche (mellan grädde)
Au final, il ne me manquait ce soir que le mot ströbröd et kalv, mais j’avais beau avoir mon dico sur moi aujourd’hui (en sortant de mes cours), impossible de trouver du veau, ni du lapin (pour une fois que j’avais le nom lapin : « kanin » (…bien sûr!)… ben j’en ai profité pour chercher la bête)… Une vendeuse m’a aidé pour la chapelure… Bref en général, tu passes assez facilement une heure à tourner dans les rayons à la recherche d’une image parlante (et cette technique n’est pas toujours très bonne)! Et les plats que nous aimons qui sont – disons – plus français sont parfois un peu transformés avec d’autres aliments… Ma dernière tartiflette a été honorée par la présence de Brie et non de Reblochon (nous en avions trouvé mais à des prix exorbitants, alors … on s’adapte!)
Petite photo parlante: Read more…
